
Maximilien fait partie de la première promotion de l’ESD. Dès son Bachelor, il a très vite perçu le potentiel du digital et l'importance de se spécialiser dans ce domaine. Tout au long de ses expériences professionnelles, son profil s’est affûté autour de sujets techniques qui font de lui un expert de la monétisation et de la programmatique.
Il y a quelques mois, il a rejoint TF1 Pub, la régie de de TF1, comme Business Developer Partenariats et Programmatique. Retour sur son parcours dans cette interview.
Pouvez-vous nous présenter les grandes étapes de votre parcours ?
J’ai fait des études à l’ESP en communication globale, et dès ma 3ᵉ année de spécialisation, j’ai vu le potentiel du digital. Ça m’a vraiment attiré, donc j’ai choisi de me spécialiser à l’ESD. Pendant mes deux années à l’ESD, j’ai travaillé chez Disneyland Paris, où j’ai eu la chance de découvrir plusieurs métiers.
À la fin de mes études, j’ai pris une année de coupure pour partir en Australie et perfectionner mon anglais. En revenant, j’ai intégré Publicis, où j’ai découvert le métier de trading digital. J’ai travaillé sur le compte de L’Oréal, ce qui m’a permis d’apprendre énormément.
Ensuite, j’ai rejoint une petite régie publicitaire appelée Planète Média, où je suis devenu Programmatic Manager. J’y suis resté quatre ans et demi, et j’ai énormément progressé. Puis, il y a quelques mois, TF1 m’a débauché pour rejoindre leur régie publicitaire.
Quel est votre rôle chez TF1 aujourd’hui ?
Chez TF1, je gère les relations et la monétisation des marques du groupe, comme TF1+ (spécialisé dans la vidéo) et TF1 Info, qui inclut LCI. Ces marques proposent des emplacements publicitaires vidéo et des formats standards.
Mon travail, c’est :
- Augmenter la monétisation de tous ces emplacements.
- Accompagner les équipes commerciales et techniques.
- Gérer les échanges avec les partenaires technologiques et les revendeurs.
C’est un métier technique, surtout avec l’arrivée de l’intelligence artificielle et d’autres innovations qui viennent complexifier notre domaine. Aujourd’hui, on parle beaucoup de sujets comme la mesure de l’attention pour les KPI, et c’est une nouvelle dimension à intégrer.
Quels sont les enjeux de votre métier ?
Les enjeux sont multiples :
- L’aspect technique : Il faut savoir lire entre les lignes, par exemple avec la RGPD ou les nouvelles contraintes imposées par la CNIL, tout en optimisant la monétisation.
- L’écoute du marché : Beaucoup d’échanges avec les partenaires sont nécessaires pour comprendre leurs attentes et s’ajuster.
- La valorisation des contenus : Mon travail, c’est d’apporter de la valeur aux contenus publicitaires et aux emplacements, en restant dans les clous.
C’est un métier qui demande une vigilance constante, car il évolue en permanence avec de nouveaux outils et de nouvelles règles.
Qu’avez-vous le plus apprécié pendant votre passage à l’ESD ?
Quand je suis arrivé à l’ESD, c’était la toute première promo. Il y avait beaucoup de profils différents et une vraie proximité entre les élèves. C’était plus qu’une école, c’était une formation professionnalisante où j’ai beaucoup appris.
J’ai passé de très bons moments à l’ESD, et je pense que l’école a beaucoup évolué depuis. Mais l’histoire de base était belle, et si je suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à cette formation, qui m’a vraiment façonné.
Quels défis avez-vous surmontés grâce à l’ESD ?
Le format de l’école, avec des stages et de l’alternance, est un vrai atout. Ça m’a permis de combiner la théorie et la pratique dès le départ. Ce que l’ESD m’a surtout apporté, c’est :
- L’autonomie : On nous poussait à travailler en équipe sur des rendus complexes.
- La capacité à collaborer avec des profils différents : Il faut comprendre ce que fait un développeur, ce que fait un créatif, et réussir à travailler avec eux.
- Une culture de veille : On devait toujours rester à l’écoute de ce qui se fait sur le marché, et c’est essentiel dans mon métier.
Ces compétences m’aident encore aujourd’hui dans un environnement où tout change rapidement.
Un conseil pour les futurs diplômés ?
L’ego va à l’encontre de l’évolution. Il ne faut pas avoir peur de se tromper. Ce qui m’a construit, c’est d’accepter mes erreurs et de chercher à m’améliorer.
Dans le digital, tout bouge en permanence. Par exemple, avec l’intelligence artificielle, il ne faut pas avoir peur des nouveautés, mais au contraire les adopter et les maîtriser.
Mon conseil, c’est : Oubliez l’ego, allez au-delà de ce que vous connaissez, et soyez curieux. C’est comme ça qu’on progresse.
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Leslie Lacroix
Fondatrice Capitaine Study et Community, Content & CRM Manager chez Colette

Capitaine Study














