Le parcours de Ludivine Caillieret (ESD 2020), Dirigeante de l’Agence Chapixie.
Diplômée de l’ESD en 2020, Ludivine s’est lancée en freelance avant même la fin de ses études en créant sa propre agence de consulting digital. Interviewée par notre équipe un an après ses débuts, elle partageait ses premières expériences et sa vision du métier. Cinq ans plus tard, son activité a bien grandi. Elle propose désormais un accompagnement 360 à ses clients : création de sites web, community management, accompagnement SEO & SEA, mais aussi design graphique et création de supports de communication variés (papeterie, signalétique, goodies).
Une belle évolution pour une entrepreneure aussi passionnée que déterminée.

Peux-tu nous résumer ton parcours ?
J’ai un parcours assez pluridisciplinaire. J’ai commencé par un bac S, avec une orientation initiale vers les sciences. Mais très vite, je me suis dirigée vers la faculté en Information-Communication, où j’ai acquis de solides bases théoriques. Il me manquait cependant l’aspect pratique. J’ai donc poursuivi en Bachelor 3 dans une école de communication, ce qui m’a permis de découvrir l’alternance. C’était une formation généraliste, et j’ai ensuite choisi de me spécialiser en digital à l’ESD, en intégrant le Mastère Expert en stratégies digitales, toujours en alternance. C’est là que tout a vraiment commencé pour moi.
Quelles sont tes missions aujourd’hui ?
Je me définirais comme une personne qui aide les entreprises à se développer dans l’univers du digital. Mon rôle, c’est de leur offrir de la visibilité, que ce soit sur les moteurs de recherche ou sur les réseaux sociaux. Je les accompagne aussi dans la mise en place d’outils numériques pour leur communication interne.
Depuis la fin de mon Mastère, j’ai créé ma propre entreprise. En tant que freelance, je travaille avec des clients issus de secteurs très variés, chacun avec ses besoins spécifiques. Cela me permet de toucher à de nombreux domaines et de ne jamais m’ennuyer.
Comment se traduisent concrètement ces missions ?
Elles varient beaucoup selon les projets. Globalement, je réalise beaucoup de créations de sites web, surtout depuis la période post-confinement où les entreprises ont pris conscience de leur manque de présence en ligne.
Je suis aussi très sollicitée pour la publicité sur les réseaux sociaux, et pour du Community Management. Certaines entreprises avaient entamé leur digitalisation mais peinaient à moderniser leur communication : je les accompagne dans cette transition.
Quel a été l’apport de l’ESD dans ton parcours ?
L’ESD m’a permis d’acquérir une vraie spécialisation digitale. Avant ça, je n’avais aucune affinité avec ce domaine. J’y ai trouvé un socle de compétences complet, aussi bien théorique que pratique, qui m’a donné la légitimité et la confiance nécessaires pour me lancer en freelance. Et au-delà du contenu, j’ai beaucoup apprécié l’accompagnement humain : une personne dédiée à la recherche d’alternance, une autre pour l’administratif… Ce suivi de A à Z m’a énormément aidée, et certains membres de l’équipe continuent même de prendre de mes nouvelles aujourd’hui !
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
L’indépendance, sans hésiter. J’adore la liberté que m’offre mon statut : choisir mes clients, organiser mes journées comme je l’entends.
Et puis, c’est un secteur qui évolue sans cesse. Je continue à me former chaque mois pour rester à jour. Même si je suis fraîchement diplômée, je considère qu’on apprend tous les jours dans ce métier.
Et ce que tu aimes le moins ?
L’administratif, clairement. Quand on est à son compte, c’est souvent ce qu’on délaisse. L’URSSAF, la gestion de sa propre communication… C’est paradoxal, mais j’ai beaucoup plus de facilité à faire de la com’ pour mes clients que pour moi-même !
Quelle est l’entreprise de tes rêves ?
L’entreprise de mes rêves je l’ai créée car je ne l’avais pas trouvée. Je l’ai créée en plein confinement. C’était mon rêve depuis longtemps : réunir indépendance, liberté, et la possibilité de découvrir plein de secteurs différents. Aujourd’hui, c’est une aventure quotidienne.
Quel est ton salaire ?
En tant que Freelance, je n’ai pas de salaire fixe. C’est une réalité à intégrer, surtout quand on sort d’un cadre comme l’alternance, où l’on est habitué à une rémunération mensuelle.
Aujourd’hui, je facture en moyenne 300 euros par jour, ce qui est dans les tarifs juniors. À Paris, c’est souvent un peu plus élevé. Bien sûr, il faut prendre en compte les charges, les impôts… C’est un équilibre à trouver.
Un conseil pour les étudiants ?
Soyez entreprenants. À l’ESD, on est déjà bien préparés, avec des projets concrets et de nombreux contacts pros. Mais il faut aller encore plus loin : garder contact avec les intervenants, proposer des projets persos en dehors des cours… Ce sont souvent ces expériences en plus qui font la différence.
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