Le témoignage de Guillaume Colombel (ESD 2020), Interactive Developer chez Locomotive
Diplômé d’un Mastère Création Digitale en 2020, Guillaume Colombel évolue dans un métier à la croisée de la technique et de l'artistique. Depuis sa sortie de l'ESD, il enchaîne les succès, que ce soit en agence ou à son compte. Après trois ans chez makemepulse et plusieurs récompenses à son actif, il part s'installer à Montréal.
Son parcours l’amène chez Locomotive, où il conçoit des expériences web immersives et sur mesure. Découvrez son parcours et son regard sur l’univers du digital dans cette interview !
Tu es aujourd'hui Interactive Developer chez Locomotive : peux-tu nous en dire plus sur ton métier ?
Je conçois et développe des sites web interactifs, sur mesure, en combinant animation, performance, accessibilité et narration. Mon rôle est de donner vie aux idées à travers le code, en intégrant les interfaces que les utilisateurs voient, manipulent et ressentent. C’est un métier à la croisée de la technique et de la sensibilité artistique.
Quelles compétences clés as-tu acquises à l'ESD qui te servent aujourd'hui dans ton quotidien professionnel ?
L’ESD m’a permis de développer une vraie culture du design et de l’image, ce qui est essentiel dans mon métier aujourd’hui. J’ai aussi appris à défendre une idée, à présenter un projet et à travailler en équipe sur des cas concrets — des qualités précieuses quand on bosse dans un studio. Enfin, le fait d’avoir été exposé tôt à des outils variés m’a donné une base solide pour continuer à apprendre de manière autonome.
Peux-tu nous partager une expérience marquante/un projet de ta formation, qui a eu un impact significatif dans ton parcours ?
Un projet en particulier m’a marqué durant la Diginight : une expérience multisensorielle que l’on avait développée en petit groupe lors de la dernière année de M2. C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’aimais autant la technique que l’émotion qu’elle pouvait transmettre.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui hésite à se lancer dans le digital ?
Je dirais que le digital, ce n’est pas qu’une affaire de code ou de logiciel. C’est un terrain de jeu immense pour créer, s’exprimer, inventer. Et il y a de la place pour des profils très différents. Si tu es curieux, que tu aimes expérimenter et que tu n’as pas peur de te tromper, alors fonce. Le plus dur, c’est de commencer — ensuite, tout devient une suite d’expériences et d’apprentissages.
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