Alexandre Roussel (ESD 2017), Growth Hacker chez Ector

Suite à l’obtention de son Bachelor en tant que Chargé de Projet Digital durant lequel il a effectué de nombreux stages, Alexandre a choisi de continuer sa route professionnelle en tant que Chef de Projet WebMarketing & Data Analyst chez MisterTemp’. Il s’est peu à peu spécialisé pour devenir Growth Hacker chez Ector. Retour sur son parcours.

Alexandre, peux-tu nous présenter ton parcours ?

Tout d’abord, mon BAC ES en poche, je voulais absolument travailler dans le milieu de la publicité. J’ai donc passé plusieurs concours dont notamment celui de l’École Supérieure de Publicité. À l’époque, mon profil avait déjà une facette plutôt “geek” donc l’ESP m’a redirigé vers l’ESD qui allait ouvrir à la rentrée de Septembre.

J’ai donc fait partie de la toute première promotion du Bachelor Chargé de Projet Digital en 2017.

Par la suite, j’ai décidé de continuer en Mastère Stratégies e-business que j’ai stoppé après la première année pour une très simple raison : un CDI m’a été proposé et je l’ai accepté !

Le métier de Growth Hacker, concrètement c’est quoi ?

Les techniques de growth hacking c’est en quelque sorte du marketing spécialisé qui est orienté autour d’astuces web.

Pour utiliser une image plus parlante, disons que notre travail de Growth Hacker consiste à jeter un filet à la mer (ici la mer représente l’ensemble des prospects potentiels et le filet est l’image des astuces de growth hacking), puis à le remonter pour récupérer les poissons qui ont été récupérés. Evidemment ces poissons vont être triés en fonction de leurs types : c’est-à-dire que les clients (les dits “poissons”) seront classés et recontactés en fonction de divers critères.

Il est question d’utilisation de nombreux outils permettant d’actionner des leviers digitaux : CRM, SEO/SEA, publicités, scraping, tracking, A/B testing, analytics, partenariats influenceurs, gamification par leveling, ...

Par exemple, chez Ector, nous avons deux cibles principales : un cible professionnelle et le grand public.

En ce qui concerne la cible B2B, notre objectif principal est de convaincre les travel managers d’utiliser notre service pour leurs employés, ce qui permet de fédérer de nombreux utilisateurs en même temps et de créer un bouche-à-oreille important.

Que peux-tu nous dire de ton expérience à l’ESD ?

Premièrement, l’un des points phares de l’ESD selon moi c’est le fait d’avoir un profil très pluridisciplinaire à la sortie de l’école. Cela a d’ailleurs été l’un des points déterminants pour que je puisse accéder au poste de Growth Hacker. En effet, ce métier ne nécessite pas seulement des connaissances en marketing, il faut également avoir de solides bases en développement web et en design aussi si possible.

Deuxièmement, l’ESD à cet avantage d’être une école à taille humaine, ce qui permet une grande proximité entre les élèves, le corps enseignant et l’administration.

Il y a aussi une matière qui m’a particulièrement marqué : Théâtre & Prise de parole.

Au départ, j’étais le seul de la classe à ne pas aimer ce cours mais les improvisations m’ont fait changer d’avis et m’ont finalement laissé un excellent souvenir. Pour vous donner un exemple, je me souviens d’une fois où nous devions tirer au hasard des personnages ainsi qu’un contexte sur lequel improviser. Un ami et moi avions piocher : militaire / chat / entretien d’embauche / piscine…

Imaginez le tableau : je me suis retrouvé à jouer un militaire qui faisait passer un entretien d’embauche à un chat dans un piscine ! *rires*

Si tu devais donner des conseils aux futurs diplômés ?

Quoi qu’il en soit, l’essentiel dans le digital c’est de ne surtout pas se reposer sur ses acquis, il est impératif de rester curieux !

Pour cela vous avez la possibilité de vous abonner à des newsletters, à des flux RSS, de lire des blogs ou même de vous créer un compte Twitter professionnel spécialement pour faire de la veille. Par exemple, pour ma part, j’ai pour habitude d’aller sur le BlogDuModérateur tous les lundis.